EPITRE
A M. LE MARQUIS DE CHASTENET DE PUYSÉGUR
Monsieur le Marquis,
Chercher en vous un
protecteur à un ouvrage sur la Cause du Sommeil Lucide et de ses
accessoires, ce n'est que vous offrir un tribut auquel vos travaux et
votre zèle vous ont donné des droits incontestables. Il vous est dû de
ma part avec d'autant plus de justice, que je reconnais dans vos.
sages avis et dans vos bienveillantes instructions le germe de mes
méditations et de la persévérance de mes efforts.
D'après la parfaite
connaissance que j'ai de votre franchise, j'ai tout lieu d'espérer que
si ce résultat de mes réflexions est digne de quelque attention, la
différence de nos opinions ne vous empêchera pas d'y joindre le poids
de votre suffrage. Je ne doute pas qu'étayé de votre autorité décisive
je ne captive l'approbation du public. Dès lors je m'estimerai
doublement heureux puisque je pourrai aussi perpétuer dans cet
hommage un monument constant du profond respect avec lequel je suis,
Monsieur le Marquis,
Votre très humble et obéissant
serviteur,
L'abbé de Faria.
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